Marie-Claude
Une
histoire de Rallye vue de
l'autre côté de la barrière
Le but avoué du jeu
était de permettre aux concurrents de visiter Quimper et d'en
découvrir « de visu » quelques particularités. Aussi,
les instructions de Sophie aux pourvoyeurs de questions étaient
claires : il ne faut pas pouvoir trouver toutes les réponses
sur Internet (pour ne pas avantager les nervis du smartphone), ils
devront se déplacer !
Le rallye de Quimper
... et ses réponses
Le rallye de Quimper
... et ses réponses
De fait, trois
équipes sur quatre se sont précipitées dans les rues à peine
constituées – non sans avoir, pour certaines, tenté de
circonvenir le jury… mais ça c'est une autre histoire !- La
quatrième par contre (l'équipe verte pour ne pas la nommer) a
soigneusement organisé son périple depuis les locaux du 21 rue
François Menez et j'ai eu le privilège d'assister à certains de
leurs ébats débats.
Le
plus drôle a sans doute été la recherche sur la question 40
D'entrée de jeu, un
membre de l'équipe a indiqué « Dana, Epona, ce sont des
déesses, et donc ? »
- Et donc… Il y a
peut-être une rue Laguna à Quimper ?
Et les voilà partis
à pianoter furieusement « Laguna » jusqu'à ce qu'un
autre membre de l'équipe propose « et pourquoi pas Clio ça
c'est de la voiture du XXème siècle »
Et qu'on re-pianote
Clio. D'autres labels y sont peut-être passées ensuite , je
l'ignore étant partie répondre au téléphone…
Un quart d'heure
après, j'entendais toujours les mérites comparés de diverses
marques de voiture en m'interrogeant sur la difficulté des questions
quand quelqu'un s'est écrié : « hey, il y a une rue de
la déesse à Quimper ! »
Après un « et
alors ? » désabusé d'autres membres de l'équipe, tout
s'est enchaîné très vite. C'est ça ! Epona & Cie sont
des déesses…
- « Quel
rapport avec une voiture ? »
- « La DS !
Ça date mais quand même »
- « et en quoi
ça aiderait à trouver son chemin ? »
- « ... »
- « Bingo !
L'Office du tourisme est au 7 rue de la déesse ! »
Comme quoi…
Nous qui pensions
« faire simple » avec cette question, on aurait dû
« faire compliqué »
Sous
le signe de la déception
Et oui, je vous le
dis tout net, je ne serai plus jamais magicien !
C'est vrai quoi !
Pendant que nos deux barbares successifs prenaient leur pied dans des
combats épiques accompagnés par des guerriers aux pouvoirs
innommables et que même l'ensorceleuse ne se faisait damer le pion
que par nos gentils compagnons dont je ne sais plus le nom (je me
souviens quand même que Monique était un Haflelin), moi, pauvre
magicien demi-elfe, je devais me réfugier derrière un prêtre
magistral (et pourquoi diable un prêtre a-t-il plus de pouvoir qu'un
magicien vous pouvez me le dire?). Certes, il y avait un autre
magicien, mais Humain et non demi-elfe, il m'a semblé moins désarmé.
Et certes encore, je ne parle pas de notre malheureux rôdeur
incapable de tirer une flèche avant la fin du jeu…
Bref, tout ceci pour
dire que je ne serai plus magicien.
Comment ça, je l'ai
déjà dit ?!
Et bien je le
re-dis.
À
la prochaine partie de Donjons et Dragons que nous offrira le
Maître-Meneur-de-Jeu Bohémond que j'en profite pour remercier ici,
je serai…
Je ne sais pas.
Mais pas magicien en
tout cas !

Parce que magicienne du verbe, tu l'es déjà, Marie-Claude !
RépondreSupprimerNos allons essayer de suivre ton digne et fondateur exemple !
Le gnome de service